Le principe
Décoder votre « logiciel » intérieur et le reprogrammer de façon positive afin de vous délivrer de la hantise de la maladie. Car la programmation neuro- linguistique (PNL) postule que nous nous « programmons » consciemment et inconsciemment pour penser, ressentir et agir au quotidien, à partir des apprentissages et des automatismes que nous assimilons durant notre vie. Ces programmes, inscrits dans nos circuits neuronaux, s’expriment à travers le langage verbal et non verbal – gestes, regards, postures… Pour remonter à l’origine du problème, la PNL s’appuie donc sur notre manière de communiquer. Mise au point en 1973 par les Américains John Grinder, linguiste, et Richard Bandler, mathématicien et psychothérapeute, c’est une méthode qui explore le « comment » plus que le « pourquoi ».
La séance
Elle repose sur un entretien qui progresse en suivant votre langage. Le thérapeute vous demande : « Si vous n’aviez pas peur d’avoir un cancer, comment vous sentiriez-vous ? » Votre réponse (« Je me sentirais rassuré » ou « en forme ») oriente la question suivante (« Que ressentiriez-vous si vous étiez rassuré ? »). Au fil des réponses, le praticien vous amène sur le terrain émotionnel et physique. Il vous encourage à formuler vos pensées et vos émotions de façon positive. À terme, plutôt que de chercher une sécurité intérieure en achetant des tonnes de médicaments, vous pourrez trouver d’autres moyens de lutter contre votre phobie de la maladie : faire du yoga, écouter de la musique ou décider d’engager une discussion avec votre mère…
Ceux qui préfèrent s’en remettre passivement au thérapeute peuvent être déçus. Ceux qui n’aiment pas décortiquer leurs problèmes ou qui, trop dans le mental, peinent à se connecter avec leurs émotions auront également plus de freins.